Ces derniers temps, la qualité et la sécurité des filtres UV sont sur toutes les lèvres.
Certains filtres prétendent être meilleurs que d’autres, mais on ne dispose d’aucune preuve irréfutable pour en attester. Les deux types présentent des avantages et des inconvénients.
Filtres chimiques ou organiques:
Les filtres solaires chimiques (issus de la pétrochimie) sont composés de molécules organiques qui captent les rayons UV, les convertissent en énergie inoffensive. Au contact des UV, ils subissent donc une transformation chimique qui leur permet d’être absorbés par la peau.
En penetrant dans l’épiderme, ces filtres peuvent être allergisants, mais ils ne présentent pas de réels risques pour la santé. Par contre, ils ont un impact sur l’écosystème marin. Ils sont efficaces 30 minutes après l’application.
Filtres minéraux ou inorganiques:
Les filtres solaires minéraux renferment deux substances inorganiques, comme le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc. Ils déposent une sorte de bouclier sur la peau, qui agit comme un miroir et assure la réflexion des UV; ils ne pénètrentpas dans la peau.
Ils présentent souvent l’inconvénient d’être plus épais – donc moins faciles à appliquer – et de laisser un film légèrement blanchâtre sur la peau. Néanmoins, ils sont efficaces immédiatement, sont non allergènes et n’impactent pas directement les algues et les coraux.
Le SPF (Sun Protection Factor) indique le temps que vous pouvez passer au soleil avant que les UVB ne commencent à endommager votre peau, et ce, indépendamment des UVA. Choisissez par conséquent une protection solaire à large spectre, ce qui signifie que le produit protège à la fois des UVA (le logo est entouré d’un rond) et des UVB.
La différence de protection entre un SPF 30 et un SPF 50 (les références standards) est assez minime. Un SPF 30 bloque 96,6 % des rayons, contre 98 % pour un SPF 50. Aucune crème solaire ne fait barrage à 100 %.
Le plafond maximal est fixé à 50+ pour éviter d’ induire une fausse sensation d’hyperprotection. Il faut tout de même garder en tête que l’indice n’est qu’un « indicateur » du niveau de protection. La quantité appliquée et la regularité d’application sont bien plus importantes.